Rapport financier trimestriel 2024-2025 (pour le trimestre terminé le 30 septembre 2024)
Compte rendu soulignant les résultats, les risques et les changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes
Introduction
Le présent rapport trimestriel devrait être lu de concert avec le Budget principal des dépenses et les budgets supplémentaires des dépenses de l’exercice financier en cours. Il a été préparé par la direction conformément à l’article 65.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et selon les modalités prescrites par le Conseil du Trésor. Le rapport trimestriel n’a pas fait l’objet d’une vérification externe ou d’un examen.
La raison d’être et les dépenses du programme du Commissariat sont expliquées dans le Budget des dépenses (Parties I et II) pour l’exercice 2024-2025 et dans ses publications corporatives.
Méthode de présentation
Ce rapport trimestriel a été préparé par la direction en utilisant une comptabilité axée sur les dépenses. L’état des autorisations joint à ce rapport inclut les autorisations de dépenser du Commissariat accordées par le Parlement et utilisées par le Commissariat, de manière cohérente avec le Budget principal des dépenses et les budgets supplémentaires des dépenses pour l’exercice 2024-2025. Ce rapport trimestriel a été préparé en utilisant un référentiel à usage particulier conçu pour répondre aux besoins d’information financière à l’égard de l’utilisation des autorisations de dépenser.
Le gouvernement ne peut dépenser sans l’autorisation préalable du Parlement. Les autorisations sont accordées par l’entremise de lois de crédits, sous forme de limites annuelles, ou par l’entremise de lois, sous forme de pouvoirs législatifs de dépenser à des fins déterminées.
Lorsque le Parlement est dissous pour la tenue d’une élection générale, l’article 30 de la Loi sur la gestion des finances publiques autorise le gouverneur en conseil à demander à la gouverneure générale, sous certaines conditions, de délivrer un mandat spécial pour autoriser le gouvernement à effectuer des paiements sur le Trésor qui n’ont pas été autorisés par le Parlement. Un mandat spécial est considéré comme un crédit relatif à l’exercice financier au cours duquel il a été établi.
Le Commissariat utilise la méthode de comptabilité d’exercice intégrale pour la préparation et la présentation de ses états financiers annuels qui font partie du processus de rapport sur les résultats ministériels. Toutefois, les autorisations de dépenser votées par le Parlement sont encore en fonction d’une comptabilité axée sur les dépenses.
Faits saillants des résultats financiers trimestriels et cumulatifs
Cette section identifie et explique les écarts, les tendances et les changements importants liés aux hausses ou baisses des dépenses actuelles et en lien avec les dépenses prévues. Ces données sont comparées aux montants des mêmes périodes de l’exercice financier précédent, à la fois sur les résultats trimestriels et les résultats cumulatifs de l’exercice.
État des autorisations
Le total des autorisations budgétaires disponibles au 30 septembre 2024 a augmenté de 3 % (174 407 $) par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette augmentation reflète les ajustements de rémunération résultant des récentes conventions collectives.
Dépenses ministérielles budgétaires par article courant
Les dépenses sont en bonne voie. Le Commissariat a dépensé environ 53 % de ses autorisations budgétaires à la fin du deuxième trimestre de 2024-2025.
Les dépenses utilisées au cours du trimestre terminé le 30 septembre 2024 et le cumul des crédits utilisés depuis le début de l’année jusqu’à la fin du trimestre ont augmenté respectivement de 17 % et de 10 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette augmentation est en grande partie attribuable aux dépenses en matière de personnel, y compris les nouvelles conventions collectives.
Comme l’année précédente, les dépenses en matière de personnel demeurent les plus importantes, représentant environ 84 % des dépenses totales au 30 septembre 2024. Les services professionnels représentaient la deuxième plus grande source de dépenses au 30 septembre 2024, soit 12 % du total.
Risques et incertitudes
Le Commissariat évolue dans un environnement sensible où il existe toujours une culture de résistance à la dénonciation au sein de la fonction publique fédérale en raison de divers facteurs, y compris la crainte de représailles. Le fait qu’une personne choisisse de faire une divulgation d’actes répréhensibles ou de déposer une plainte en matière de représailles, la complexité des dossiers, le paysage législatif et les ressources limitées du Commissariat sont des facteurs qui contribuent à la capacité du Commissariat à remplir efficacement son mandat et à respecter ses normes de service. Par conséquent, il est nécessaire de maintenir en poste et de recruter des employés qualifiés pour les postes clés, comme des enquêteurs et des analystes de la recevabilité des cas.
En tant que micro-organisation, le Commissariat est confronté au risque de ne pas être en mesure d’attirer, de retenir et de former le personnel adéquat aux compétences diverses et appropriées. Cela peut avoir une incidence négative sur sa capacité à remplir son mandat et à favoriser une culture de partage et de transfert des connaissances. La stratégie du Commissariat pour atténuer ce risque comprend un recrutement proactif, ainsi que le recours à des employés occasionnels et à des contractants lorsque cela est justifié.
Le Commissariat s’appuie sur des prestataires de services externes pour un grand nombre de ses fonctions. Cette dépendance expose le Commissariat au risque que les prestataires n’aient pas la capacité de répondre à ses besoins opérationnels à tout moment. Pour atténuer ce risque, le Commissariat s’assure que des protocoles d’accord qui sont en place avec les prestataires détaillent à la fois les services et les niveaux de service à fournir. Un contrôle régulier des prestations et des audits des accords de niveau de service sont également effectués. Malgré ces efforts, les risques informatiques ont nécessité la décision de passer d’un prestataire de service à une capacité interne pour sa gestion de l’information et de la technologie.
Sur la base des données statistiques historiques, le nombre de nouvelles divulgations d’actes répréhensibles et de plaintes en matière de représailles est en augmentation. Rien que cette année, le Commissariat a constaté une augmentation brutale et inattendue du nombre de demandes, ce qui a généré un arriéré de dossiers qui dépasse la capacité du Commissariat de près de 500 %. La stratégie du Commissariat pour répondre à ce risque consiste à surveiller de près le nombre de dossiers et la capacité des ressources humaines, et à maximiser l’efficacité interne. En outre, le Commissariat étudie les possibilités de financement qui lui permettraient de maintenir et de renforcer les capacités des ressources humaines afin de remplir efficacement son mandat dans le contexte de l’augmentation des tendances et du nombre de dossiers.
De plus, il existe un risque que des menaces externes et internes (y compris les logiciels malveillants, le piratage et les erreurs) compromettent la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations sensibles et des systèmes d’entreprise, ce qui pourrait perturber les opérations et avoir une incidence négative sur la capacité du Commissariat à remplir son mandat. Pour atténuer ce risque, le Commissariat met à jour son infrastructure informatique obsolète, acquiert et met en œuvre un nouveau système de gestion des dossiers plus fiable et renforce ses capacités informatiques internes.
Changements importants quant au fonctionnement, au personnel et aux programmes
Cette année, le Commissariat a constaté une augmentation brutale et inattendue du nombre de demandes, ce qui a généré un arriéré de dossiers qui dépasse la capacité du Commissariat de près de 500 %.
Approbation des cadres supérieurs
(La version originale a été signée par)
- Harriet Solloway
Commissaire à l’intégrité du secteur public - Ludovic Noubissi, MBA, CPA
Dirigeant principal des finances
Ottawa, Canada
Le xx novembre 2024
État des autorisations (non vérifié)
(en dollars) | Exercice 2024-2025 | Exercice 2023-2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025* | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2024 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024* | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2023 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | |
Autorisations budgétaires : Crédit 1 – Dépenses de programme | 5 503 151 | 1 288 809 | 1 288 809 | 5 169 293 | 1 248 801 | 1 248 801 |
Autorisations budgétaires législatives : Régimes d'avantages sociaux des employés | 563 202 | 140 801 | 140 801 | 569 592 | 142 398 | 142 398 |
Autorisations budgétaires totales | 6 066 353 | 1 426 610 | 1 426 610 | 5 738 885 | 1 391 199 | 1 391 199 |
*Remarque : N'inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non vérifiées)
(en dollars) | Exercice 2024-2025 | Exercice 2023-2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025* | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2024 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | Crédits totaux disponibles pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024* | Crédits utilisés pour le trimestre terminé le 30 septembre 2023 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | |
Autorisations budgétaires : Crédit 1 – Dépenses de programme | 5 602 057 | 1 680 884 | 2 969 693 | 5 421 260 | 1 410 733 | 2 659 534 |
Autorisations budgétaires législatives : Régimes d'avantages sociaux des employés | 563 202 | 140 800 | 281 601 | 569 592 | 142 398 | 284 796 |
Autorisations budgétaires totales | 6 165 259 | 1 821 684 | 3 251 294 | 5 990 852 | 1 553 131 | 2 944 330 |
*Remarque : N'inclut que les autorisations disponibles pour l'exercice et accordées par le Parlement à la fin du trimestre.
Dépenses ministérielles budgétaires par article courant (non vérifiées)
(en dollars) | Exercice 2024-2025 | Exercice 2023-2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2025 | Dépensées durant le trimestre terminé le 30 septembre 2024 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | Dépenses prévues pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 | Dépensées durant le trimestre terminé le 30 septembre 2023 | Cumul des crédits utilisés à la fin du trimestre | |
Personnel | 4 648 949 | 1 517 549 | 2 715 949 | 4 322 893 | 1 205 233 | 2 327 412 |
Transports et communications | 235 874 | 24 782 | 55 513 | 103 533 | 72 251 | 104 004 |
Information | 24 792 | 252 | 19 676 | 49 504 | 8 924 | 18 653 |
Services professionnels et spéciaux | 1 057 226 | 233 526 | 374 650 | 1 181 596 | 232 415 | 432 351 |
Location | 79 644 | 34 056 | 57 880 | 64 405 | 15 826 | 28 483 |
Services de réparation et d'entretien | 2 138 | - | - | 1 698 | - | - |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 2 816 | 1 490 | 2 067 | 12 511 | 2 136 | 2 136 |
Acquisition de matériel et d'outillage | 62 280 | 3 711 | 17 898 | 203 405 | 15 067 | 29 708 |
Paiements de transfert | 50 000 | 6 318 | 7 661 | 50 000 | 1 279 | 1 583 |
Paiements de transfert | 1 500 | - | - | 1 307 | - | - |
Dépenses budgétaires totales | 6 165 259 | 1 821 684 | 3 251 294 | 5 990 852 | 1 553 131 | 2 944 330 |