La commissaire à l'intégrité du secteur public fait constat d'actes répréhensibles à la Commission des libérations conditionnelles du Canada

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Ottawa, le 28 mai 2024 - Harriet Solloway, commissaire à l’intégrité du secteur public du Canada, a déposé aujourd’hui au Parlement un rapport d’enquête sur la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC).

À la suite d’une dénonciation, la commissaire Solloway a lancé une enquête sur l’allégation selon laquelle un commissaire à la CLCC a maltraité des employées et s’est comporté de manière inappropriée, et que la direction de la CLCC a commis un cas grave de mauvaise gestion et a causé un risque grave et précis pour la santé et la sécurité des employées de la CLCC en ne prenant aucune mesure suffisante à l’endroit du comportement inapproprié dudit commissaire.

Les éléments de preuve obtenus au cours de l’enquête démontrent que le commissaire à la CLCC a fait des avances non désirées à des employées, et ce à plusieurs reprises sur une période d’environ huit ans. Ces instances comprennent des attouchements, des commentaires inappropriés, des appels téléphoniques et des messages textuels non sollicités. Les éléments de preuve démontrent également que la direction de la CLCC n’a pris aucune mesure suffisante pour mettre fin au comportement dudit commissaire en 2015 ou pour le documenter. En fait, il a été reconduit pour un second mandat en 2020 et s’est ensuite comporté de manière inappropriée à l’égard d’au moins deux autres employées.

Le présent rapport souligne le devoir de la direction de prendre des mesures lorsque le comportement inapproprié d’une personne en position de pouvoir a un impact négatif sur les employées. Il illustre également l’importance d’une documentation précise des incidents de harcèlement dans le milieu de travail. De dire la commissaire Solloway, « Je ne devrais pas avoir à déclarer qu’on doit se comporter de manière appropriée et traiter les autres avec respect. Lorsqu’une personne est en position d’autorité, elle a aussi un plus grand devoir de tenir les autres responsables de leurs actes et de protéger les personnes vulnérables. Dans ce cas, le commissaire [à la CLCC] a profité de sa position pour maltraiter et harceler des employées, et d’autres personnes en position d’autorité n’ont pas pris les mesures suffisantes pour l’arrêter. »

Veuillez consulter le rapport sur le cas pour en savoir davantage. Vous pouvez également visionner la déclaration complète du commissaire Solloway sur YouTube.

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